Méconnues du grand public, ces icônes locales forment ce qu’on pourrait appeler un supergroupe, mais à l’échelle de la Botte.
Bien que célèbre pour son savoir-faire dans la configuration culinaire estudiantine, Bologne dispose aussi d’un rayonnement culturel sans pareil en accueillant entre ses fameuses tours la plus vieille université du monde occidental, fondée il y a presque 1000 ans. La Dotta (“la savante” en italien, NDLR) catalyse l’art et le savoir pour les transmettre par intraveineuses à ses ouailles. En 2017, quelques ménéstrels connus à travers toute l’Italie – dont le guitariste de Zeus! et le producteur de Iosonouncane – joignent leurs forces pour perpétuer leur héritage. ARTO est né. Ambiances dronesques et éléments métalleux se fondent dans un post-rock éminemment cinématographique : l’esthétique à l’italienne se matérialise à nouveau, savante et neuve, comme au début du Quattrocento qui siffla jadis le coup d’envoie de la Renaissance. Avec un album sombre et terrifiant (Fantasma, Sangue Dischi, 2018) et un nouvel EP plus doux mais haletant (O, Dischi Bervisti, 2019), ARTO sonne le glas d’une période pour en ouvrir une autre. Un peu comme ses ancêtres.
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