À Seulement 21 ans, l’Afro-Européen façonne son répertoire comme un manifeste pour la différence.
Des guitares au doux son clair, des grooves funky et une nonchalance technique dans les rythmiques jazz, le cadre se pose d’entrée : pas d’instru typique du hip-hop. Et ce n’est pas un hasard si le jeune CJ Run a choisi de s’accompagner d’un groupe live, car le mélange des cultures (et le principe de mélange tout court) incarnent le fondement de son travail. Né en Bavière de parents africains, il grandit à Northampton avant de s’envoler pour le pays de l’Oncle Sam. Noir, Afro-Européen, queer et non-binaire, il sort du cadre partout où il passe. Et c’est cette marginalité qui tissera le fil de son histoire.
Amour queer, dysphorie de genre et identité ethnique, CJ Run clame ses rimes avec une sérénité impressionnante, dont l’engagement est la source d’énergie principale : lutter pour éduquer ceux qui ne parviennent pas à comprendre les changements de notre monde. Il s’explique : “Les histoires sont importantes pour moi parce que je ne veux pas que les [autres] traversent les luttes de non-acceptation que j’ai dû traverser”. Oui, un futur meilleur est toujours d’actualité.
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