Après dix longues années, un vétéran discret de l’indie-rock atteint son but : sortir la musique dont il rêvait.
Contrairement à ce que son nom indique, Club Night n’a rien à voir avec un ticket pour entrer en discothèque. On y verra, au début, une ombre confidentielle dans la nuit. Un EP en 2017, puis rien sinon la promesse d’un album qui validera les espérances de son leader : enfin jouer une musique qui le satisfait pleinement. Josh Bertram, tête pensante du quintet d’Oakland, n’est en effet pas né de la dernière pluie et traîne derrière lui une décennie d’expériences sur la scène indie-rock avec Our Brother The Native. Mais les années FatCat Records en jouant une folk expérimentale sont terminées, et Bertram revient avec ses questionnements et peurs à travers un disque beaucoup plus pointilleux qu’il n’y paraît, en espérant transformer l’essai.
En retournant à la musique qu’il aime, lui et ses compères laissent parler l’urgence et l’instinct, mais en bonne intelligence. Le résultat est saisissant, mélange parfait de tout ce qui l’anime : la cohésion et le décollage mélodique. Synthés 8-bit brûlants (The Faint), riffs poncés à bloc (Built To Spill), paroles scandées avec exaltation (Los Campesinos!), il lui a fallu retracer une vie pour pondre ce fameux What Life (Tiny Engines, 2019). Pari réussi : on se joint à la balade et on décolle.
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