Inspirée par J Dilla, la musique ghanéenne et les Bee Gees, la productrice américaine façonne son répertoire éminemment électronique comme un hub multiculturel.
Prononcé “kill a man’s ego” (littéralement tuer l’égo de l’homme pour les non-bilingues d’entre nous, NDLR), le nom de scène de cette américaine née dans le Bronx et installée à Philadelphie n’a pourtant rien à voir avec le combat féministe. D’après ses dires, la concernée se considère davantage “comme une voyageuse”. Rien d’étonnant pour une môme qui baigne très tôt dans le multiculturalisme musical. Biberonnée à la musique traditionnelle ghanéenne, aux Bee Gees et au jazz, ses parents la poussent vite à apprendre l’art de manier les instruments, du violon à la basse en passant par le trombone. Une activité qui l’éloigne des règles difficiles de la rue. Kilamanzego devient une vagabonde du son en découvrant au hasard le travail de feu J Dilla, éminent producteur de hip-hop. Elle dédie finalement sa vie aux beats et à la production, récitant la chronologie de sa vie sur une future bass haute en couleurs. Synthés geek, effets glitch, rythmiques hip-hop, groove assourdissants… son premier EP These Roots Are On Fire n’a pas que son titre d’éloquent, sinon la promesse d’un avenir radieux. Puisse-t-elle gravir les montagnes de la musique électronique pour notre plus grand bonheur et ne jamais oublier d’où elle vient.
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