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Liily, nouvelle tête désinvolte de l’indie-rock américain

Une énergie communicative, des riffs tranchants et des looks rétro à la pointe du cool : ces jeunes gaillards semblent vouloir rouler sur le monde du rock. Et ils pourraient bien y parvenir.

“Je peux duper n’importe qui dans cette ville” assure l’arrogant titre du premier EP des Californiens, provoquant une entrée en scène des plus fracassantes. Mais heureusement pour eux, ces derniers s’arment d’arguments tout à fait élogieux. Dans la forme d’abord : mélodies entêtantes, options dansantes crédibles, tubes indie-rock dantesques. En chiffres ensuite : un million de vues sur YouTube pour leur tube Toro, des dates aux États-Unis, au Royaume-Uni mais aussi en Europe – jusqu’en République Tchèque précisément. Un succès populaire semble déjà assuré pour le rock gratiné de Liily, dont les références ne manqueront pas de marquer les aficionados les plus fous des années 90 et 2000 (Jane’s Addiction, The Rapture, Foals, Rage Against The Machine). Le dernier banger de ces jeunes éphèbes (Wash, qui sent bon la bass-drum façon Death From Above 1979) ne provoque pourtant pas la surdité : une certaine ressemblance avec les Arctic Monkeys et les Strokes est palpable. Nul doute qu’ils feront parler d’eux aux heures de grandes écoutes, sur leur Côte Ouest natale comme ailleurs. Et prions pour que leur avenir soit plus radieux que leurs comparses banlieusards de Funeral Party – nom expéditif et fort de sens – qui n’ont malheureusement pas su garder la tête hors de l’eau.

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