De la musique classique au bluegrass en passant par la folk, découverte d’une compositrice touchante qui dénude son histoire.
Textures mélancoliques et ton presque monocorde : sur ses premiers travaux, Lina Tullgren fait littéralement penser à quelqu’un installée timidement sur son lit, dans l’intimité d’une chambre. Repérée par l’excellent label Captured Tracks (DIIV, Mac DeMarco, Craft Spells), la jeune femme vient expier ses maux sur un premier album, Won (2017), symbole d’un but atteint : elle y extrait ses plus profondes pensées, en évoquant sa recherche de paix intérieure et l’absence de ses parents. Contrairement à un songwriting traditionnel combinant accords à la guitare et métaphores introspectives, les chansons de l’Américaine apparaissent comme des poésies déchirantes qui oscillent entre moments douloureux et lueurs d’espoir, le tout sur une musique abstraite influencée par la folk, le bluegrass et le classique. On suivra de près la carrière de l’artiste dont l’oeuvre lorgne sur les tourments d’un certain Elliott Smith.
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