Armés d’un simple drumkit, d’une basse incendiaire et d’une prose taillée par la beat generation, le duo basé à Paris part au front contre les malheurs frappant notre société.
”Le désespoir est la matière première du changement radical” écrivait William S. Burroughs, icône des années 50 et figure emblématique de la beat generation. Dans un monde sujet à de profonds bouleversements sociétaux et face à des urgences politiques, il était donc naturel que ce binôme anglo-bosniaque biberonné au punk monte au créneau. Sans lever primairement un quelconque étendard, le bien nommé Monitors pointe subtilement le doigt vers les aberrations de l’époque des écrans, du plus simple petit préjugé au grand déterminisme social. Ici, point d’accords simplistes ni de slogans révolutionnaires. Le duo privilégie une plume amoureuse des mots d’Edgar Allan Poe et du susnommé Burroughs, sur une musique entêtante à mi-chemin entre tradition punk, new-wave colorée et culture techno underground. Une cohésion énergique et fédératrice qui a déjà fait ses preuves en live et c’est sans doute le plus drôle : comme le faisait jadis la télévision, Monitors rassemble derrière ses refrains révoltés. Un comble.
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