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Petite League, surf-rock sur les vignes

La troupe de Syracuse (aux States, pas en Sicile) va titiller votre coeur nostalgique des débuts 00’s avec tendresse et volupté.

Ira Gershwin disait que lorsque l’été arrive, la vie devient facile. Le soleil sourit, on musarde dans les parcs, on déguste la cuvée de la région en terrasse, on tombe amoureux… Mais certains préfèrent rester dans leur chambre la guitare à la main, comme Petite League. Un groupe de bedroom-pop, encore, qui à l’instar de Suburban Living, Car Seat Headrest ou encore Day Wave, préfère coucher ses chansons sur un logiciel plutôt que de reposer ses fesses sur un transat. Réunis dans la piaule de Lorenzo Gillis Cook à Brooklyn,  les gars ont déjà livré deux albums au son garage, abrupte et plein de jolies mélodies pop colorées (No Hitter, Rips One Into The Night). Difficile de ne pas penser aux Strokes à leurs débuts, qu’il s’agisse des guitares guillerettes et fuzzy ou de la voix étouffée de Gillis Cook. Dernière perle en date, Raspberry Vines tient la fière place d’un single pour le pressage du dernier album en édition spéciale.  Un titre qui fait danser autant qu’il envoûte, qui parfume autant qu’il sucre l’ouïe. On vous le disait, c’est enfin la saison des framboises.

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