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Sergio Díaz De Rojas, le piano au service de l’espoir

Des mélodies mélancoliques, des collaborations diverses et des histoires universelles au service de l’Art avec un grand A : le compositeur péruvien Sergio Díaz De Rojas marche sur les traces de Nils Frahm tout en gérant une organisation artistique, un label et un exposant artistique.

Les phalanges caressent les touches, le marteau tape la corde et s’échappe alors le chant béat des notes. Voici peu ou prou comment l’on pourrait décrire la marque sonore de Sergio Díaz de Rojas, dont les oreilles les plus éduquées au néo-classique retrouveront également l’empreinte d’un certain Nils Frahm. Mais alors que le prophète Allemand s’engage dans les méandres de l’électronique, son disciple péruvien s’attarde à façonner des pièces contemplatives qui explorent le vide, l’interconnectivité et la liberté tout en abaissant les frontières des disciplines artistiques. Toutefois, il suffit de s’attarder sur son dernier titre Prelude et à sa série d’illustrations pour comprendre que les velléités du pianiste pointent non seulement vers le transmédia – un vecteur d’expériences qui grandit – mais surtout sur un idéal adaptable à tous les pans du quotidien : la cohabitation. Collectif international pluri-genres, label discographique, exposant : sa structure Piano & Coffee démontre une ambition prônant l’entente et la vulgarisation des propos artistiques. Un idéalisme farouche que l’on ne peut que saluer. Certains y verront une naïveté farfelue, mais comme ils disent dans Star Wars : les rébellions se fondent sur l’espoir.

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